La carte des Zones de Rusticité des Plantes (ZRP) est souvent utilisée/référée par les jardiniers pour savoir ce qui peut pousser dans leurs régions. Cependant, vous devez être prudent en utilisant cet outil..
La carte ZRP a été développée pour la première fois aux États-Unis. Des tentatives remontent aussi loin que 1927, mais la carte ZRP moderne, promue par l’USDA, a été publiée pour la première fois en 1960. Aux États-Unis, la carte ZRP est basée sur la température minimale annuelle moyenne. Elle va de la zone 0 à 13 par incréments de 10°F (5.6°C). En 1990, des subdivisions «a» et «b» ont été introduites dans chaque zone
conduisant à un incrément de 5°F (2.8°C). La dernière version de la carte ZRP a été publiée par l’USDA en 2012 avec des données mises à jour de 1976 à 2005. De nombreuses régions sont maintenant considérées plus chaudes d’une demie-zone par rapport à la carte ZRP de 1990.
La carte ZRP peut être un indicateur utile, mais comme un seul paramètre est surveillé, elle ne dit pas l’histoire complète que les jardiniers aimeraient entendre. La carte ZRP canadienne, développée initialement en 1967, est un excellent exemple d’une approche plus raffinée. En effet, 7 facteurs sont inclus dans un indice décrivant les zones allant de 0 à 9 avec des subdivisions a/b. Ces facteurs comprennent la température minimale des mois de l’année les plus froids, la température maximale des mois de l’année les plus chauds, la quantité de précipitations pendant la saison de croissance, la période sans gel, le couvert de neige, les rafales de vent maximales et un facteur hivernal. Bien que l’indice canadien ZRP soit assez étendu, même ses responsables soulignent que les zones ne sont qu’un guide général.
les zones de rusticité ne sont qu’un guide général
Maintenant que vous en savez plus sur les cartes ZRP, notez que le bénéfice de ces cartes concerne principalement les plantes vivaces. En effet, pour les plantes annuelles, constituant la majorité des plants du potager, les conditions hivernales décrites par la carte ZRP ne seront jamais rencontrées. Par conséquent, en tant que jardinier, vous devez suivre d’autres indicateurs.
Outre les paramètres très spécifiques liés à votre site, tel que la qualité du sol et l’exposition au soleil, ce qui compte vraiment, c’est la dernière date de gel au printemps et la première date de gel à l’automne. Avec ces paramètres, vous pouvez déterminer quand partir vos semis et à quel moment transplanter ceux qui auront été démarré à l’intérieur. Avec les dates de gel, vous pouvez également vous assurer que la saison de croissance de votre région est suffisamment longue pour amener à maturité vos plantes sensibles au gel!
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